Rencontre littéraire : Xavier Le Clerc
16 mai @ 20:00 - 21:30
A l’occasion de la parution de la traduction néerlandaise de son roman « Un homme sans titre », l’institut français NL invite l’écrivain français Xavier Le Clerc aux Pays-Bas 📚
Rendez-vous le jeudi 16 mai à 20h pour une rencontre avec Xavier Le Clerc, dans la galerie de l’Alliance Française Rotterdam.
📍 Westersingel 14, à 5 min à pied de la gare.
👉 Entrée gratuite sur réservation ICI
Dédicace et vente de livres en français et néerlandais !
Xavier Le Clerc : Né en Kabylie en 1979, Xavier Le Clerc grandit en Normandie et partage aujourd’hui sa vie entre la France et l’Angleterre. Après avoir travaillé de nombreuses années dans le monde du luxe, il se consacre entièrement à l’écriture. Dans ses romans, Xavier Le Clerc retrace et explore l’histoire de la France et de l’Algérie.
Il publie son premier roman en 2008, De grâce, sous son premier nom, Hamid Aït-Taleb. Alors que son deuxième roman, Cent vingt francs (2021) évoque son arrière-grand-père kabyle, mort pour la France à Verdun en 1917, son troisième ouvrage, Un homme sans titre, est un hommage à son père arrivé d’Algérie en 1962, embauché comme main d’œuvre à la Société métallurgique de Normandie.
Un homme sans titre : En lisant Misère de la Kabylie, reportage publié par Camus en 1939, Xavier Le Clerc découvre dans quelles conditions de dénuement son père a grandi. L’auteur retrace le parcours de cet homme courageux, si longtemps absent et mutique, arrivé d’Algérie en 1962, embauché comme manœuvre à la Société métallurgique de Normandie. Ce témoignage captivant est un cri de révolte contre l’injustice et la misère organisée, mais il laisse aussi entendre une voix apaisée qui invite à réfléchir sur les notions d’identité et d’intégration.
Un livre qui se termine par un plaidoyer étonnant de l’auteur qui explique pourquoi il a changé de nom. Il s’appelait Hamid Aït-Taleb, il est devenu Xavier Le Clerc.
« Votre texte pudique, sensible et intelligent m’a bouleversé. Il y est question d’exil, d’identité, de reproduction sociale, de transfuge de classe et c’est d’abord un magnifique hommage à votre père. » Léa Salamé, La matinale de France Inter